Le message du cube était limpide.
Il allait falloir le nourrir, lui donner de la matière. Il allait falloir lui donner des rivières, des plages, des robes en feux, des paysages, des cabanons, des lieux secrets, des refuges, des chiens blancs, toutes sortes d’animaux sauvages, des langages, des sensations, du son et des mots, des récits. Il allait falloir remplir le cube d’une substance, d’une fiction.
Questions : Comment ouvrir l’horizon au maximum ? Comment donner une chance à cet inconscient artificiel de ne pas être une pâle copie mais au contraire une invention ? Où chercher les révélateurs liquides pour alimenter la machine ?
Cette pièce a été écrite et performée dans le cadre d’une carte blanche au Rize, Villeurbanne, le 3 octobre 2020.
Avec la musique de Nicolas Fliti 🎼 et les photographies de Marion Bornaz 📷